Inspiré de la vie de Mirco Mencacci, célèbre ingénieur du son italien, Rouge comme le ciel retrace l’enfance d’un jeune garçon qui perd la vue à la suite d’un accident et doit poursuivre sa scolarité dans un institut spécialisé très rétrograde. Refusant de se plier aux règles de l’institut, il dérobe un vieux magnétophone et enregistre en cachette des sons naturels ou fabriqués. Il découvre qu’en coupant et collant les bandes, il peut créer de véritables histoires : un nouveau monde s’ouvre à lui…
Avec un titre d’une poésie délicatement surnaturelle, le film nous invite avec douceur à ressentir le drame que vit un jeune garçon. Comment percevoir le monde sans regard ? Et surtout, comment vivre sa passion du cinéma alors même que celle-ci semble désormais inaccessible ? (…) L’imaginaire est une puissance de vie, tel semble être aussi le message porté par ce film initiatique. C’est parce que Mirco prend très au sérieux le cinéma qu’il réussit l’exploit d’offrir à ses camarades ce monde de tous les possibles, il leur permet d’ouvrir leurs yeux et leurs oreilles à la richesse de la perception. (Nadiah Meflah, Benshi.fr)
