1E JOURNÉE - CINÉ-DANSE

Light play interprété par Miguel de Sousa

interprété par Miguel de Sousa sur une chorégraphie de Christina Towle. Un spectacle mêlant danse et projection de films expérimentaux. Suivi d’une discussion avec Christina Towle.

 


Light play est un ciné-danse qui raconte l’histoire d’un petit garçon fasciné par l’univers du cinéma. D’abord seul devant l’écran, avec une loupiote pour éclairer l’espace, le garçon est émerveillé par l’arrivée d’un grand faisceau lumineux provenant du projecteur vidéo. L’espace s’illumine d’une lumière blanche, éblouissante, et l’ombre du petit garçon apparaît sur l’écran. Cette ombre, son double, devient son copain de jeu. Ce ciné-danse intègre et interagit avec 3 films courts autour de la thématique de l’ombre et la lumière : What Light Future Shorts de Sarah Wickens, Feet of Song d’Erica Russell et Rainbow Dance de Len Lye. Le spectacle a été créé pour des spectateurs à partir de 2 ans.

Light Play est une nouvelle proposition, un « spectacle tout terrain » qui s’inscrit dans la continuité de Danse la lune (2013), la précédente création de Christina Towle qui répondait à un certain nombre d’impératifs pour pouvoir être joué en salle de cinéma :

  • des horaires de répétition variables selon les salles,
  • des variations de tailles de plateaux et de distances salle-écran entre les différents lieux,
  • une installation technique et scénographique nécessairement légère et rapide à monter.

Dans Danse la lune, la danse se juxtaposait aux films autour d’une même thématique. Avec Light Play, la réflexion a été menée pour aller plus loin et créer un lien entre le corps et l’image. Lors du processus de création, la chorégraphe et son danseur ont utilisé la Kinect, un dispositif interactif qui permet de capter et reproduire les mouvements. L’enregistrement a ensuite servi de fil conducteur à l’écran entre les trois films.

La narration de ce spectacle est non-linéaire et gravite autour du corps et de la lumière. Le premier film, What Light Future Shorts, présente la lumière comme un objet avec lequel on peut jouer. Quant à Rainbow Dance, il propose sa propre chorégraphie et permet un jeu de chat et de la souris entre Miguel, le danseur, et le personnage du film sur l’écran. Le dernier film porte sur une danse traditionnelle de la Guinée. Au final, Light Play est le voyage surréaliste et poétique d’un personnage qui découvre la lumière et son ombre, et plonge dans l’écran pour en absorber toute l’énergie dansante. Le corps de Miguel se charge de lumière et devient électrique.  À la fin du spectacle, les enfants sont invités à danser sur le début de Feet of song.