Les cinq petits nouveaux de l'Aide au film court en Seine-Saint-Denis
97 films de moins de 59 minutes en cours de montage, 4 semaines de visionnage en présélection, 26 films montés en commission plénière, plus de 12 heures de films à découvrir en 2 jours, une délibération de 3 heures… et, finalement, 5 films ayant reçu un avis favorable !
Sous réserve du vote des élus du Département de la Seine-Saint-Denis, ces cinq courts métrages ayant retenu l’attention de la commission de l’Aide au film court, le dispositif de soutien à la création du Département, bénéficieront d’un soutien financier après réalisation.
Deux fictions et trois documentaires, avec des durées très proches, entre 30 et 37 minutes. Un drôle de hasard pour des films très différents les uns des autres mais aux ancrages géographiques tous plus exotiques : deux frères à Téhéran, un train de migrants passant par le Mexique, des histoires de cinéma au Sénégal, le dernier village français avant l’Espagne… et un accident dans la campagne française.
Lazare de Raphaël Etienne
Fiction – Bathysphère productions – 30 min
Autour du corps de Lazare, une famille se retrouve et finalise les obsèques. Virgil, le cadet de la famille, peine à sortir de la culpabilité qui le ronge depuis l’accident. Dès le lendemain, lors du transfert du corps jusqu’à Poitiers pour l’enterrement, Virgil va tenter de se rapprocher de son frère.
Les ombres prennent des couleurs dans le miroir de Diako Yazdani
Fiction – Kometa Films – 37 min
Deux frères se retrouvent à Téhéran. L’un a quitté leur Kurdistan natal depuis longtemps, l’autre en arrive. Tout les réunit et les sépare à la fois. Après deux semaines de confrontation dans un appartement quelque part en ville, ils vont imperceptiblement échanger leurs places.
Quand passe le train de Jérémie Reichenbach
Documentaire – Quilombo Films – 30 min
Chaque jour, des centaines d’hommes et de femmes traversent le Mexique entassés sur le toit de trains de marchandises. Portés par le rêve d’une vie meilleure, ces voyageurs de mauvaise fortune ont l’espoir de passer la frontière des Etats-Unis. Norma, Bernarda et une dizaine d’autres femmes du village La Patrona, traversé par l’une des voies de chemin de fer sur lesquelles circulent ces trains, se sont donné pour mission d’aider les migrants.
Mille soleils de Mati Diop
Essai documentaire – Anna Sanders Films – durée provisoire : 14 min
Mille soleils enquête sur l’héritage personnel et universel que représente le film Touki Bouki réalisé à Dakar en 1972 par l’oncle de Mati Diop, le cinéaste Djibril Diop Mambety. Elle part à la recherche de ses origines sur les traces de ce mystérieux film et fait la connaissance, en chemin, des deux acteurs principaux de Touki Bouki trente-cinq ans après le tournage. Histoires de famille, de cinéma et d’exil se propagent comme des ondes les unes vers les autres, entre la sphère de l’intime et celle du mythe.
A Cerbère de Claire Childeric
Documentaire – Les Films du Viaduc – 37 min
A Cerbère, dernier village en France avant la frontière espagnole, les voies ferrées ne se rejoignent pas. Sur le chantier, les hommes changent les essieux des trains, c’est la valse des roues. Lydia, elle, rentre du collège et rêve. Dans l’hôtel du Belvédère, c’est aussi l’éternel recommencement du travail pour Jaquie.
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